Guillerets, les tournesols majestueux

Eclairent l’entrée de tous leurs feux ;

Un demi-tour et tête penchée

Font un clin d’œil dès votre arrivée

Aux fuschias attentifs , enchantés…

Elles s’agitent ces roses clochettes

Et d’un son cristallin tintent

Disant aux campanules bleues de se ranger…

Parées de leurs somptueuses robes

Aux roses et aux œillets mêlées

Celles-ci s’empressent de saluer

Tandis que les impatiens et les astilbes

Tirent leurs têtes vers les cieux

Pour y voir et dominer les lieux

Que les delphiniums et achillées

Supervisent autant que les incarvillées

Impassibles un peu plus loin

Les hortensias aux pieds des pins

Laissent asters et gypsophiles

Doucement chuchoter, frémir…

Les capucines et millepertuis

Complètent cette symphonie

Musicale, de couleurs, de senteurs

Pour accueillir les promeneurs…

Valentine (JC 10 janvier 2005)