VIRUS
Virus
X, Virus Y
On s’est rencontrés
Tu m’as habitée
Je n’ai pu t’adopter
A ta façon, tu as régi
Tous les organes de mon corps
En fait, tu as brisé ma vie
Par d’interminables désordres
Dégâts souvent enchevêtrés
Quelques fois superposés
Que, si bien, tu régentais
Sans vouloir même t’arrêter
En passant par le foie
Et sans faire de bruit
Insidieux, tu as détruit
Tout ce qu’il ne fallait pas
Je ne voulais pas d’ordres de toi,
Toi, que je ne connaissais pas
Et pour tous encore inconnu.
J’ai lutté autant que j’ai pu…
Dans le vide je me battais
Me disant que je m’en sortirais
Et que, qui que tu sois,
J’aurai ma victoire sur toi ! ! !
Les traitements se sont succédés
Les souffrances se sont cumulées
Physiques, morales et turbulentes,
Elles ont déchiré toute ma confiance.
La science se réveille
Décode tes faiblesses,
Et, insolente va te ruiner,
Ta prestation va se terminer...
Ce
poème a été sélectionné par le jury du printemps
des poètes Avril 1999- Un
recueil devait être édité par les organisateurs de cette
fête.
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